Hoi An est une très jolie ville situé au sud de Da Nang dans le centre du pays. La vieille ville de Hoi An a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en décembre 1999 et cela se comprend.
Hoi An la ville lumière
La ville est le reflet d’un mélange de culture principalement chinoise, japonaise et européenne qui a donné naissance à ce vestige unique. Les maisons ont une ossature en bois et en brique, les façades sont recouvert de jaunes représentant le fleuve et son trafic. L’un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d’un côté et des singes de l’autre.
La vieille ville de Hoi An a gardé sa forme et sa fonction d’origine et constitue un exemple très bien préservé de port de commerce et de centre d’échanges traditionnel de l’Asie du sud-est.
Hoi An est aussi connue pour être la ville des lanternes qui sont le symbole de la ville. Elle abrite de nombreux temples avec de très jolis jardins, de nombreux bonzaïs, des encens coniques…, un vrai régal visuel.
La ville est aussi connue pour ses nombreuses boutiques de tailleurs et de chaussures sur mesure. Son marché est riche de milles saveurs et odeurs.
A quelques dizaines de kilomètres de Hoi An se trouve le sanctuaire de Mỹ Sơn. C’est un ensemble de temples chams hindouistes en ruine datant du IVème siècle.
Pour les curieux: « Royaume de Champa »
Pour me rendre sur ce site, j’ai pris un petit package: aller en bus et retour en bateau, ce qui m’a permis de profiter d’un peu de fraicheur sur le bateau. Sur le retour, l’arrêt dans un village de pêcheur et sculpteur de bois est obligatoire mais ça fallait le coup d’œil.
Après tout ça, j’ai bien méritée un petit tour à la plage, je récupère un vélo, me fais environ 5km et hop dans l’eau (dans la mer de l’Est comme ils disent ici mais en réalité c’est la mer de Chine). L’eau à 30, qui dit mieux 🙂