Sa Pa et ses villages
est la région/ville tant méritée, la reine des montagnes est située dans le nord-ouest du Vietnam, à 350 km d’Hanoï, au cœur d’un superbe massif montagneux s’étirant jusqu’à la frontière de la Chine.
Sa Pa
Pour y accéder, j’ai pris le train de nuit de Hanoï direction Lào Cai (environ 10h de trajet).
Lào Cai est à seulement deux kilomètres de la frontière chinoise.
Ensuite, j’ai pris une navette minibus pour Sa Pa encore une trentaine de kilomètres sur des routes comparables à la montée des travers aux 2 Alpes ou de certaines routes d’Oisans. Mais ce détour par le nord s’imposait. Il fallait que j’aille voir ces montagnes vietnamiennes de plus près. En effet, elles m’ont bien reçue… avec la pluie et le froid (à peine 8°!!!). Mais la beauté du paysage l’a emportée, c’est magnifique.
Niché à l’ombre de la montagne Fansipan, le bourg de Sapa se trouve au sommet d’une colline, à 1600 m d’altitude, regardant au-dessus de la vallée de Muong Hoa.
C’est la porte d’entrée dans le monde mystérieux des minorités culturelles et des paysages mythiques.
Un décor de terrasses de riz en cascade (à mon gout encore plus beau que les rizières de Jatiluwih à Bali).
Les montagnes environnantes sont le plus souvent plongées dans une brume s’enroulant autour des sommets, n’offrant qu’un aperçu de ce que peut être la région par temps clair.
Sapa ne serait pas Sapa sans ses communautés H’mong et Dzao vivant dans les villages aux alentours du bourg, les plus larges ethnies de la région.
Les Dzao sont reconnaissables parmi tous avec leurs costumes traditionnels et leur coiffe rouge.
Les H’mong sont les plus nombreux et les plus fins négociants (elles m’ont faits penser aux Maya du Chiapas de San Cristobal de las Casas au Mexique, ).
Au premier abord, le temps semble s’être arrêté aux portes de leurs villages.
Sapa et ses rizières en terrasses, ses minorités dont les traditions et modes de vies sont encore bien préservés, mais pour combien de temps?.